Troubles du sommeil: Menacent-ils votre mémoire à long terme ?

par adm
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Les troubles du sommeil peuvent-ils affecter la mémoire à long terme ?

Une recherche récente conduite par des scientifiques aux États-Unis a mis en évidence un lien entre la qualité médiocre du sommeil et l’émergence de déficiences cognitives, y compris des troubles de la mémoire. Voici les conclusions de cette étude parue dans la revue Neurology.

Points clés à retenir

  • Les individus qui expérimentent un sommeil interrompu dans la trentaine et la quarantaine, en raison de réveils fréquents pendant la nuit, sont plus susceptibles de présenter une diminution de leurs capacités cognitives dix ans plus tard.
  • Cette recherche propose que les perturbations du sommeil pourraient constituer un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer.

Doubler le risque de troubles cognitifs !

Des scientifiques américains ont découvert que les personnes confrontées à des troubles du sommeil entre 30 et 40 ans voient leur risque de développer des troubles mémoriels et de la cognition doubler dix ans plus tard. Selon leurs recherches, la qualité du sommeil est plus cruciale que la quantité, car un sommeil de mauvaise qualité peut affecter gravement notre santé cognitive dès la cinquantaine.

Qu’entend-on par sommeil de mauvaise qualité ?

L’enquête a été réalisée auprès de 526 participants d’environ 40 ans, sur une période de 11 ans. Les chercheurs ont analysé la durée de sommeil par nuit, ainsi que sa qualité et sa fragmentation.

Il est apparu que les sujets ayant un sommeil perturbé, c’est-à-dire interrompu par des réveils nocturnes, étaient plus enclins à subir une dégradation de leurs performances cognitives une décennie plus tard. Les résultats de l’étude montrent également que ceux avec un sommeil fragmenté avaient plus de deux fois le risque de rencontrer des problèmes cognitifs par rapport à ceux bénéficiant d’un sommeil réparateur. Les chercheurs ont conclu que la quantité de sommeil n’influe pas significativement sur les capacités cognitives à un âge avancé.

Les troubles du sommeil : un facteur de risque pour des maladies graves ?

“Nous savons que la maladie d’Alzheimer commence à se développer dans le cerveau plusieurs décennies avant l’apparition des premiers symptômes. Par ailleurs, nous avons observé une corrélation entre le sommeil et les capacités cognitives en milieu de vie. Cela nous conduit à penser que les troubles du sommeil pourraient être un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer”, explique Yue Leng, auteur principal de l’étude.

Malgré certaines limitations de cette étude, comme le nombre restreint de participants, ses auteurs encouragent la communauté scientifique à explorer davantage ce lien entre les problèmes de sommeil et le fonctionnement cognitif, afin de mettre au point des stratégies préventives contre le déclin cognitif.

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